Le siège de Lyreco France à Marly, dans les Hauts-de-France
Du côté des clients, l’entreprise souhaite développer le segment des PME. Objectif : +8% chaque année grâce à un suivi plus omnicanal (webshop, service client, campagnes marketing, visites de commerciaux, etc.) avec des forces de vente spécialisées selon les sujets. « Nous nous devons d’assurer la même qualité de service peu importe la taille de nos clients », assure Eric Avril, directeur général de la filiale française. Le segment corporate ne sera pas en reste avec une vraie volonté de Lyreco de devenir un partenaire unique et international pour les grandes entreprises. « Notre capacité de déployer les mêmes offres, contrats et services dans tous les pays où nos clients sont présents est une force », souligne Eric Avril. L’intégration des entités Staples récemment acquises (lire notre article) assoira cette position d’acteur global misant sur la proximité au local. Autres chapitres pour Lyreco, le renforcement de son offre en matière de solutions pour la sécurité (suite au rachat d’Intersafe en 2018) et l’amélioration constante de sa performance opérationnelle.
Un engagement responsable
En ligne avec la stratégie RSE du groupe familial depuis plusieurs années, le grand projet de Lyreco est de devenir « le premier fournisseur B to B écoresponsable pour le monde de l’environnement de travail ». En 2026, 90% du chiffre d’affaires monde doit ainsi être généré par des offres écoresponsables. Pour y parvenir, le fournituriste a créé une unité spéciale pour les achats responsables. Par ailleurs, le plan Économie circulaire prévoit l’intégration de gammes complètes de produits recyclés et recyclables, la collecte des produits en fin de vie pour les réintégrer au circuit en tant que matière première, 100% d’emballages réutilisables, recyclables ou compostables, et l’interdiction du plastique à usage unique sur tous les sites Lyreco. Une dernière initiative est la création d’une norme sur l’économie circulaire spécifique au monde de l’environnement de travail. En partenariat avec des associations indépendantes (dont les noms seront précisés à la rentrée), un cahier des charges sera créé pour définir un référentiel de pratiques synonymes de confiance pour les clients. « Je n’ai pas encore abordé le sujet avec l’Ufipa, dont nous sommes membre, mais nous sommes tout à fait ouverts à la transversalité lorsqu’elle a pour objectif d’améliorer la perception de nos métiers sur le marché et de fiabiliser la relation avec nos clients », précise Eric Avril.