Le groupement coopératif propose un financement conjoint et solidaire de plus de 23,2 millions d’euros pour le rachat des actifs et des stocks, de la créance obligataire et de huit immeubles placés en fiducie. 830 emplois seraient sauvegardés : d’une part, 50 magasins sur 60 seraient repris, soit 460 emplois sur 503 ; d’autre part, 370 postes seraient à pourvoir au sein d’Alkor dans les fonctions commerciales, support et IT, avec une priorité à l’embauche de 2 ans pour les salariés d’Office Depot.
Notre coopérative a voté le soutien d’une offre globale et indivisible portée par plusieurs de nos associés adhérents pour l’activité retail d’Office Depot et ses emplois, dans un contexte où même la maison mère d’Office Depot dans le monde scinde les activités retails des autres activités. Nous ne suivons pas la logique financière à court terme des fonds d’investissement actionnaires d’Office Depot ces dernières années. Notre modèle coopératif privilégie une vision industrielle de long terme et une gestion solide de bon père de famille. C’est une vraie sécurité pour les salariés qui nous rejoindront. Nous faisons exactement le même métier qu’Office Depot et la reprise sera immédiatement opérationnelle, ce sera du ‘plug & play’ ». Stéphane Couchot, président d’Alkor Group, dirigeant de Riviera Office et ancien cadre d’Office Depot.
Créé en 1958, Alkor Group réunit 157 associés pour un chiffre d’affaires de 440 millions d’euros. Il emploie 1850 salariés dans un réseau porté par les enseignes Majuscule, Burolike et IoBuro. Pour en savoir plus sur la procédure de redressement judiciaire d'Office Depot France, relisez nos précédents articles.