En effet, une audience doit déterminer si une des offres de reprise déposées en mars est viable pour la sauvegarde de l’entreprise placée en redressement judiciaire en février. Pour les syndicats des 1500 salariés, un renvoi devrait être prononcé à la demande de l’administrateur judiciaire « du fait d’offres non abouties par les potentiels repreneurs », explique leur communiqué. Treize offres de reprise sont actuellement sur la table, dont cinq sont en discussion avec les représentants des salariés. Parmi ces projets, quatre proposent des reprises à la découpe en conservant environ 350 emplois. La dernière offre, portée par l’actuel dirigeant Guillaume de Feydeau, reprendrait 875 salariés. Les syndicats regrettent cependant un chiffre en-deçà de ce qui leur avait été annonce en début d’année (1250 emplois maintenus). « On est loin du compte et les salariés n’acceptent pas la vente à la découpe et la casse sociale que nous allons subir », insistent-ils. La décision du tribunal est attendue dans la journée du 20 avril.