Après une année 2020-2021 record grâce à l’équipement en masse des salariés en télétravail (relire notre article), le groupe se satisfait de la performance de cet exercice. Avec un chiffre d’affaires de 684,9 millions d’euros, en repli de 5,4% par rapport à l’an dernier, l’enseigne reste néanmoins bénéficiaire avec un excédent brut d’exploitation de 58,4 millions d’euros et un résultat net de 36,1 millions.
Le B to B en hausse
Sur 2021-2022, les activités B to C de LDLC s’élèvent à 477,6 millions d’euros, en recul de 9,2% par rapport à 2020-2021, mais en hausse de 47,6% par rapport à 2019-2020. Le segment B to B, lui, progresse de 4,8% avec un CA de 194,7 millions d’euros. La dynamique de ce marché a été particulièrement forte au premier semestre, le second semestre étant évidemment perturbé par le contexte économique et international. Le panier moyen se monte à 483 euros HT, soit +24% sous l’effet des ventes aux professionnels. Les autres activités du groupe (notamment l’enseigne L’Armoire à bébé) totalisent un CA de 12,6 millions d’euros, en augmentation également. Pour 2022-2023, le groupe prévoit une consommation de produits high-tech plus normalisée au premier semestre, puis un retour à la croissance à partir d’octobre.
Le groupe réalise une bonne performance sur l’exercice avec un chiffre d’affaires de près de 685 millions d'euros et un excédent brut d’exploitation de 58,4 millions d’euros, certes en repli au regard des niveaux records de l’exercice précédent, mais en très nette progression par rapport à l’activité du groupe avant crise. Au-delà des tendances de marché, conjoncturellement peu favorables, le groupe confirme la solidité de ses fondamentaux, la pertinence de son modèle économique et sa volonté de retour aux parties prenantes. » Olivier de la Clergerie, directeur général du Groupe LDLC