En revanche, en se concentrant la papeterie office seulement (hors IT et mobilier de bureau notamment), les chiffres sont nettement moins bons : 3,2 milliards d’euros, soit -1,7% sur douze mois. Le repli est encore plus marqué en comparant novembre 2021 au même mois de 2020 : -9,1%. Il faut toutefois rappeler que la fin d’année 2020 avait été spécialement dynamique avec la reprise de l’économie en France. « Bien qu’en recul, le marché retrouve son niveau de 2019 », précise l’Ufipa.
Superstores, surfaces culturelles et pure players au top
Encore une fois, la situation est très différente selon les circuits de distribution. En cumul annuel mobile, les hypers/supers baissent de 10,2%, tandis que les superstores affichent +9% et les surfaces culturelles et pure players +12,4%. Les fournituristes de bureau se stabilisent à -1,2%. Le contraste est d’autant plus flagrant en observant le mois de novembre seul : -27,5% pour les grandes surfaces alimentaires, contre +20,3% pour les spécialistes culture et pure players. Les superstores se maintiennent avec -0,1% et la vente à distance B to B limite les dégâts avec -2,3%.
Forte demande sur les machines de bureau
Les résultats de novembre 2021 confirment les tendances observées ces derniers mois. Les machines de bureau renouent avec la demande : +18,9% sur le mois et +6,1% sur douze mois glissants. Le papier façonné est également sur une bonne dynamique avec +9,6% en mensuel et +4,2% en annuel. Les adhésifs restent en forme avec +1,4% sur novembre et +7,2% en cumul annuel mobile. Dans le rouge, les consommables d’impression poursuivent leur recul avec -21,5% sur le mois et -11,9% sur l’année. Idem pour le papier reprographique avec -13,2% sur le mois et -8,1% en cumul. Deux familles de produits voient des chiffres plus tranchés. L’écriture-traçage enregistre -13,1% sur le mois mais +7,2% sur l’année grâce à de bons scores ces derniers mois. Le classement vit une situation similaire : -9,1% en novembre contre +2% sur douze mois glissants.