Entre octobre 2020 et octobre 2021, le secteur enregistre un chiffre d’affaires de 4,2 milliards d’euros, en progression de 2,5%. En s’intéressant à la papeterie office seulement (hors IT et mobilier de bureau notamment), la situation est toutefois différente : 3,22 milliards d’euros, soit -0,4% sur douze mois. De nouveau, les résultats sont très contrastés selon les circuits de distribution : -6,5% pour les hypers/supers, -2,2% pour les VADistes et fournituristes de bureau, +9,1% pour les superstores, +10,9% pour les surfaces culturelles et pure players. Focus sur octobre Si les tendances se confirment sur le long terme (repli des hypers/supers, remontée progressive de la VAD, bons scores pour les superstores, surfaces culturelles et pure players), le mois d’octobre 2021 est négatif pour tous les circuits de distribution. Dans le détail, les hypers/supers affichent -23,5%, les VADistes et fournituristes -7,1%, les superstores -15,5%, les surfaces culturelles et pure players -18,8%. Il est bon de rappeler que la fin d’année 2020 avait été exceptionnellement bonne grâce à la reprise de l’activité en France. Pour exemple, en octobre 2020, le marché office progressait de 17,3%. En octobre 2021, il recule de 17,3%.
Tous les produits dans le rouge
La baisse est également constatée du côté des produits. En octobre, toutes sont dans le rouge : -6,8%, pour l’écriture-traçage, -1,1% pour les adhésifs, -3,8% pour le papier façonné, -14,5% pour le classement, -20,4% pour les machines de bureau, -26,8% pour les consommables, -16,8% pour le papier reprographique, et -6,5% pour les piles. En cumul annuel mobile (octobre 2020-octobre 2021), les chiffres sont meilleurs : +9,6% pour l’écriture-traçage, +7,5% pour les adhésifs, +3% pour le papier façonné, +2% pour le classement, +4,5% pour les machines de bureau, +9,9% pour les piles, mais -8,6% pour les consommables et -7,3% pour le papier reprographique. Là encore, les résultats du mois sont à considérés au regard des scores extrêmement bons d’octobre 2020 ; il semblerait ainsi que le marché revienne à des niveaux de ventes plus proches des tendances pré-Covid.