com montre l’incrédulité des consommateurs vis-à-vis des discours environnementaux des enseignes. 4 Français sur 10 se disent informés des efforts des enseignes du commerce en matière de protection de l’environnement. Le degré de confiance dans ces informations est un peu meilleur : 47%. Mais pour 60% des personnes interrogées, la crise sanitaire n’a pas favorisé une plus grande prise d’initiatives du côté des enseignes. Pour les commerces spécialisés, les sondés estiment que 21% font beaucoup d’efforts, 60% peu et 17% aucun effort pour la protection de l’environnement. Scepticisme sur les motivations des enseignes Pour 31% des consommateurs, ces démarches vertes sont des obligations légales. Pour 28%, elles intègrent une stratégie d’augmentation des ventes ; et pour 25% une volonté d’agir par rapport à la concurrence. Seuls 14% croient à un engagement sincère de la part des enseignes du commerce. Pourtant, ils sont 81% à penser que l’implication du retail est indispensable pour lutter contre la crise environnementale. En termes d’actions à mener, le podium des consommateurs est occupé par le choix des fournisseurs (plus locaux), l’économie circulaire (notamment en évitant le gaspillage et en recyclant) et la transition écologique (limiter l’usage de certains matériaux par exemple). Pour les sondés, les priorités des enseignes du commerce doivent être la réduction des emballages (53%), la réduction du nombre d’intermédiaire dans la chaîne de production d’un produit (39%) et l’arrêt des catalogues et prospectus papier (28%). En revanche, la dématérialisation des tickets de caisse n’est citée que par 14% des consommateurs.