L’édition de février 2021 montre un début d’année prometteur avec +2,2% et 4,2 milliards d’euros de chiffres d’affaires en cumul annuel mobile. Le secteur office, lui, atteint 3,31 milliards d’euros sur douze mois glissants, soit +4,5%. Un résultat à tempérer avec un mois de février 2021 à -3,1% par rapport à février 2020.
Les fournituristes toujours dans le rouge
En examinant les différents circuits de distribution, les tendances observées ces derniers mois se confirment avec la vente à distance et des fournituristes à -19,8% en cumul annuel mobile (685 millions de CA). Février 2021 est à -18,8% par rapport à février 2020. Rappelons que l’année 2020 avait particulièrement bien commencé pour les spécialistes du bureau. Du côté des hypers et supermarchés, février atteint +0,8%, ce qui mène ce circuit à +15,4% sur douze mois glissants (1,56 milliard d’euros). Les superstores s’en sortent bien aussi avec +6,1% sur le mois et en cumul annuel mobile (507 millions d’euros). Les pure players et surfaces culturelles poursuivent leur progression avec +9,9% en février et +15,5% sur douze mois (555 millions d’euros).
Le papier à la peine
Si l’on regarde les scores des familles de produits, de nouveau, certaines tendances de fond se profilent avec des machines de bureau toujours au top : +22,4% sur février, soit +18% sur douze mois (390 millions d’euros de chiffre d’affaires). Les consommables reculent de 1,8% sur le mois, ce qui ne grève pas leur bon score de +18% en cumul annuel mobile (1,1 milliard d’euros). L’écriture/traçage et les adhésifs, quant à eux, se maintiennent avec respectivement +0,9% et +1,2% sur le mois, soit +3 ,5% et +2,1% en cumul annuel mobile (551 millions et 193 millions d’euros). Le classement continue sa descente avec -12,6% en février et -12,2% sur douze mois (304 millions d’euros). Pour finir, le papier est à la peine, qu’il soit façonné ou reprographique. Le premier affiche -7,9% sur le mois pour -2,9% sur l’année mobile (442 millions d’euros). Le second atteint -19,9% sur février, soit -13,7% sur douze mois glissants (327 millions d’euros).
Le marché de nouveau impacté par la pandémie
Avec le reconfinement imposé par la situation sanitaire et la forte incitation au télétravail, les bureaux restent inoccupés. Or il est désormais établi que les salariés consomment moins en home office que sur leur lieu de travail. Ils choisissent également d’autres circuits de distribution que les acheteurs professionnels. Pour preuve, le papier reprographique est en forte progression (plus de 30%) dans les hypers/supers, et chez les pure players et spécialistes culturels. Dans l’attente du retour des collaborateurs sur site, les tendances décrites par GfK devraient donc rester d’actualité sur les semaines à venir.