Les tendances révélées au fil de l’année dans le baromètre mensuel se confirment avec un réel contraste selon les circuits de distribution, les familles de produits et les périodes de l’année. Globalement, l’année 2020 se termine sur un bon quatrième trimestre, ce qui amène le marché à une croissance de 4,2% sur l’année, soit un chiffre d’affaires de 3,23 milliards d’euros. Les volumes, eux, sont en baisse de 3,7% soit 632 millions d’unités écoulées, montrant un changement dans le mix produits. La papeterie hors-office (circuits B to C seulement) affiche +3,8%.
La GSA grande gagnante
Du côté des circuits de distribution, GfK remarque que malgré les confinements imposés par la crise sanitaire, le parc de magasins spécialisés continue de s’accroître : +2% pour les spécialistes culturels et +3% pour les superstores. Sinon les chiffres montrent que les consommateurs (foyers et télétravailleurs) se sont rabattus sur les grandes surfaces alimentaires pour effectuer leurs achats en 2020. Alors qu’ils perdaient du terrain depuis plusieurs années, les hyper et supermarchés progressent de 14,9% avec un chiffre d’affaires de 1,549 milliard d’euros. A l’inverse, les fournituristes de bureau enregistrent une décroissance de 17,6% soit 711 millions d’euros de ventes, suite à la désertification des bureaux lors du premier confinement. Les superstores se maintiennent grâce à une bonne fin d’année, portée par l’équipement des télétravailleurs : +3,9% soit 496 millions d’euros. Les surfaces culturelles et pureplayers généralistes sont aussi gagnants avec +14,8% et 477 millions d’euros. GfK souligne le fait que le marché est de moins en moins concentré depuis 2016. [caption
Sur la papeterie hors-office, les produits qui ont performé sont les rollers, les feutres de coloriage, les agendas, les colles, les rubans adhésifs et les crayons de couleurs, comme le montre ce graphique GfK pour l’Ufipa, représentant les CA incrémentaux positifs de ces catégories.