En cumul annuel mobile, le secteur affiche un repli léger : -0,9%, soit un chiffre d’affaires de 4,3 milliards d’euros. Cette analyse se concentre ensuite sur la papeterie office. Ce marché s’élève à 3,125 milliards d’euros entre juin 2021 et juin 2022.
Les spécialistes du bureau remontent la pente
Le panel de distributeurs déclarant leurs ventes étant enrichi depuis janvier 2022 (notamment pour les fournituristes de bureau et les enseignes), les tendances circuits et produits sont impactées ; les évolutions sont donc ajustées par GfK. La papeterie office est ainsi en recul en cumul annuel mobile (-6,4%) et en cumul à date (-1,9%). En revanche, les ventes ont été meilleures en juin 2022 versus juin 2021 : +3,1%. Sur douze mois glissants, presque tous les circuits sont en baisse, de -11,7% pour les hypers-supers à -3,6% pour les spécialistes culturels et pure players, en passant par -4,7% pour les superstores. Comme en mai, seuls la VAD et les fournituristes restent dans le vert avec +0,8% en cumul annuel mobile. Mêmes observations sur le premier semestre 2022 : -10,4% pour les hypers-supers, -4,9% pour les superstores, -2,9% pour les surfaces culturelles et pure players, mais +12,9% pour la vente à distance et les fournituristes.
Les consommables et machines de bureau en souffrance
Concernant les catégories de produits, la baisse est encore une fois générale en cumul annuel mobile. Elle est toujours particulièrement prononcée pour les consommables d’impression et les machines de bureau (respectivement -12,6% et -8,1%). Le papier reprographique tire son épingle du jeu avec -0,1% sur douze mois, mais +16,7% au premier semestre 2022. Ce résultat est sans doute le fait de la forte augmentation des prix depuis le début de l’année. Entre janvier et juin 2022, de nouveau, l’ensemble des familles est en recul, sauf les adhésifs et le papier façonné qui restent stables.