Cette solution de désencrage permet de transformer le papier bureautique imprimé en papier recyclé ou en papier créatif. L’appareil dispose d’une technologie « dry fiber » (fibre sèche) qui ne nécessite aucune alimentation en eau. « Des hachoirs mécaniques réduisent le papier reprographique en fibres, puis un tamis textile élaboré capte les composants colorés. Un adjuvant colle les fibres avant qu’un laminoir les presse pour produire différents grammages et formats », explique Thierry Bagnaschino, directeur marketing d’Epson France. Le PaperLab est accompagné d’un plan de maintenance : un technicien intervient régulièrement pour vider le bac à résidus et éliminer les poussières générées par l’opération. Le papier ainsi recyclé peut aussi être upcyclé en couleur. Au sein d’une entreprise, le papier bureautique imprimé (feuilles planes, sans agrafes ni trombones, etc.) peut par exemple être collecté dans les différents services, traité puis réutilisé pour des supports marketing. Avec ce dispositif, Epson entend répondre aux besoins de grandes structures en termes de sécurisation des documents (certification P7) et de politiques environnementales. En effet, cette solution permet d’économiser sur les achats de papier neuf, mais surtout de réduire sa consommation de CO2 en minimisant la consommation d’eau et les émissions dues au transport.