Dans sa nouvelle étude sur le marché des managed print services (MPS), le cabinet spécialisé Quocirca constate que le secteur de l’impression est plutôt optimiste pour 2021. Cette consultation des professionnels des MPS au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et aux Etats-Unis nous apprend que 50% des entreprises du secteur enregistrent une baisse de revenus en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19. Les volumes d’impression ont chuté pour 45% des sondés (24% des Français contre 62% des Anglais). Le marché reste cependant optimiste pour 2021 puisque 66% des entreprises interrogées prévoient un rebond l’année prochaine. De nouvelles opportunités Pour l’ensemble de la filière MPS, la crise sanitaire est l’occasion d’évoluer vers une offre de services à valeur ajoutée. « La pandémie a accéléré les changements qui étaient déjà en cours sur le marché de l’impression. La chaine est optimiste mais doit s’adapter rapidement pour capitaliser sur ces nouvelles activités », analyse Louella Fernandes, directrice de Quocirca. Les services cloud apparaissent comme le principal levier de croissance d’ici 2022 pour 31% des sondés. Près d’un tiers affirme d’ailleurs déjà proposer des services hors-impression, dans l’IT, la cybersécurité ou le cloud. Les deux autres opportunités identifiées sont les offres d’impression à domicile (de 17% en 2019 à 30% en 2020) et l’impression sans contact (de 20% en 2019 à 29% en 2020) pour répondre aux besoins des nouveaux modes de travail hybrides. Le marché des MPS est, quant à lui, considéré comme mature : seulement 18% y voient encore une piste de progression dans les deux ans, contre 27% l’an dernier, confirmant l’orientation du secteur vers de nouvelles générations d’offres MPS via les clouds et les processus de digitalisation documentaire. Découvrez l'infographie de Quocirca: Quocirca-State-of-Channel-2020-Infographic