A Thônex, près de Genève en Suisse, chaque jour sont produits « assez de crayons pour relier Genève à Rome », précise Catherine Bagnoud, responsable communication de Caran d’Ache. Depuis sa création en 1915, l’entreprise a vu se succéder quatre générations d’une même famille à sa tête. Aujourd’hui, c’est Carole Hubscher qui dirige les 300 salariés du spécialiste suisse des produits beaux-arts, des instruments d’écriture et de la haute écriture. Au sein de la manufacture, les savoir-faire se transmettent sans cesse pour conserver les métiers artisanaux.
La forme hexagonale du crayon et la couleur font partie de l’ADN de Caran d’Ache. Carole Hubscher, présidente de Caran d'Ache
Du graphite à l’écriture Le premier métier de Caran d’Ache a été la fabrication de crayons graphites, puis de crayons de couleur. Suite à une pénurie de cèdre de Californie après la première guerre mondiale, la marque crée un porte-mine en aluminium, le fixpencil, en 1929. Il est toujours produit de nos jours. Cette incursion dans le métal donnera naissance à une nouvelle activité écriture avec la création de l’Ecridor en 1953, ou encore du fameux 849 qui fête ses 50 ans en 2019. Une gamme de stylos très haut de gamme est aussi proposée, véritable passerelle avec l’horlogerie de luxe, autre spécialité suisse. La fabrication des crayons de couleur Fin mai, Caran d’Ache a accueilli Le Papetier de France dans sa manufacture pour découvrir les étapes de la fabrication de ses crayons de couleur. Des pigments sélectionnés par Eric Vitus aux produits finis… visite guidée !
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